Comic Backstage #1

Comic Backstage  #1
Bienvenue dans cette nouvelle rubrique MDCU. Chaque mois, Leto, Doc et moi-même allons vous parler des artistes qui se cachent derrière vos comics préférés. Certains sont des légendes et d'autres sont en passe de le devenir mais on ne connait pas forcément toute leur bibliographie ni ce qui les influence dans l'écriture ou le dessin.

Ainsi nous commencerons à chaque fois par vous donner les news les concernant : changement de scénariste ou de dessinateur sur telle ou telle série ainsi que des annonces qui auraient pu passer inaperçu dans le flot de news durant le mois.

Ensuite Doc vous parlera d'un duo mythique, pour cette première il a choisi Alan Moore et Dave Gibbons, pas des débutants donc.

Pour bien continuer, je mettrai en avant un scénariste qui monte ces derniers temps chez Marvel: Jonathan Hickman.

Enfin, Leto vous a préparé une petite galerie des plus belles images de Chris Bachalo histoire de terminer en beauté.




On commence par les news concernant non pas les comics pour une fois mais les acteurs de cette industrie.

Logiquement, le reboot DC fait l'actualité des artistes avec les premiers désistements parmi les dessinateurs (DC semble vouloir éviter à tout prix le moindre le retard pour ne pas répéter l'échec de ONE YEAR LATER) mais aussi des scénaristes qui sautent après la lecture des premiers numéros (DC ne savait pas que c'était mauvais ?). Ainsi, J.T. Krul quitte Green Arrow alors qu'il prédestinait au destin du héros depuis plus d'un an. Il sera remplacé par Keith Giffen à partir du numéro 4. Va-t-il rester sur Captain Atom qui était tout aussi mauvais ? Qui vivra verra. Autre déception, George Pérez qui a réussi l'exploit de décourager de nombreux lecteurs à la lecture de son premier numéro de Superman . Vous serez content d'apprendre que le bonhomme quitte le titre à la fin du premier arc (6 épisodes), mais il y restera en tant qu'encreur.

Devinez qui va le remplacer ? Keith Giffen encore, ce vieux loubard des comics. Il officie aussi sur OMAC et c'est pas super donc on croise les doigts pour le boy-scout....En tout cas, le titre phare de DC perd là un grand nom des comics et ne semble pas assumer son statut. Du coté des bonnes nouvelles, Andy Kubert (Flashpoint) va filer un coup de main à Rag Morales sur Action Comics (il a plus de mal que Jim Lee même si ce dernier a plus d'un mois entre le numéro 1 et 2 de Justice League) pour 2 numéros. Pour finir sur DC, l'équipe des Blackhawks a un nouveau dessinateur, Alessandro Vitti, vu sur SECRET WARRIORS chez Marvel avec qui il a un contrat d'exclusivité. C'est pas bien de piquer des talents DC, pas bien...

On passe à la Maison des Idées qui vient de subir une petite secousse éditorial. Pour des raisons « économiques », le COO de Marvel (responsable des opérations business) a été prié de quitter l'entreprise. Or ce gars-là est un pilier de l'ombre de la firme, un gars apprécié qui a de nombreux contacts dans le milieu et parmi les journaliste. Il s'agit de Jim Sokolowski qui a eu l'honneur rare de se voir adapté en personnage il y a quelques années. Il était chez Marvel depuis les années 70 et a occupé la plupart des postes dont celui de COO depuis 2008. Avec un tel CV, il devrait s'en sortir au pôle emploi.

En attendant, Marvel accueil un excellent artiste qui n'était plus désiré chez DC. En effet, Brian Wood (scénariste de DMZ chez Vertigo) s'est vu refusé le poste de scénariste de Supergirl dans le reboot et DC, d'après les rumeurs du net, semble ne pas avoir joué franc jeu avec lui. Il est désormais chez Marvel et on sait pourquoi : Wolverine et Quentin Quire dans la même série, avouez que ça promet, non ? Pour finir, on remarquera qu'il semble que DnA ne seront plus les maîtres du cosmique chez Marvel. S'ils poursuivent timidement leur run avec l'équipe d'Annihilators, le teaser sur Nova (avec un possible retour) créditait l'équipe Loeb et McGuiness qui lance le retour de Cable en décembre. Sale nouvelle pour les fans...




Pour ce premier numéro, il était normal de commencer avec probablement l’un des duos d’artistes les plus connus de l’histoire du comic book, ou l’un des plus talentueux, choisissez le superlatif, j’ai nommé Dave Gibbons et Alan Moore.




Ces deux auteurs sont essentiellement connus pour leur travail sur le comic book, ou « Roman Graphique » (cela passe mieux chez certains) : Watchmen. L’histoire torturée de l’auteur, le fil narratif décousu et l’atmosphère noire de l’œuvre ont su parfaitement être traduites par le dessinateur. Sans contexte, ce doit être l'une des meilleures illustrations de l'osmose qui peut exister entre deux artistes.

Et heureux hasard (ou pas du tout, vous ne le saurez jamais) c'est aussi la date anniversaire de cette oeuvre qui est considérée comme l'un des meilleurs romans (rien que ça) de tous les temps, ce qui est, pour moi qui ai lu à peu de choses près tous les romans qui existent (si si), totalement justifié.



Une histoire aux thématiques pareilles est extrêmement rare ou même à cette époque, inexistant. Imaginez : Durant cette période le monde est divisé en deux, plongé en pleine guerre froide Russes et Américains s'épient, au lieu de transposer cette situation telle quelle dans un comic book, le scénariste choisit de faire une mise en abîme en modifiant le passé, un choix ne privilégiant pas la facilité mais offrant d'extraordinaires perspectives et un contenu extrêmement dense au roman.



Le physique disons peu avenant du Hibou avec son ventre bedonnant, alias Daniel Dreiberg ne fait que renforcer l’esprit que veut apporter Moore à son comic book et la caractéristique majeure de ce dernier est symptomatique de celle qu'ont tous les super héros de Watchmen : ces héros ne sont ni des surhommes (à l'exception de Manhattan) ni des Chevaliers Blancs mais des hommes, avec leurs défauts tant psychologiques (Rorschach et sa psychopathie) que physiques.



Les couleurs extrêmement variées et les dessins qui font presque ressortir cet aspect littéralement « coulant » de Gibbons sont aussi significatifs du message de l’auteur. Tout comme le monde, le dessin s’effondre, les couleurs ressortent, explosent, la logique n’est plus de mise : une mise en perspective subtile du scénario surtout sur la fin.



Outre le réalisme subtil dans le dessin et la mise en avant des personnages ainsi que la terrible noirceur retranscrite sur papier
l'autre point essentiel de ce roman, point qui d'ailleurs fait partie intégrante des nombreuses interprétations de l'histoire est sans nulle doute l'hommage rendue à l'histoire du comic book.

Pour apprécier Watchmen dans sa globalité, il faut avoir quelques bases sur le comic book, quoiqu'en disent certains.

Son histoire, extrêmement classique jusque là connaîtra un chamboulement sans précédent avec ce récit propulsant ce média considéré trop souvent jusqu'alors comme enfantin sur un autre plan.

Un plan "d'existence" plus mature, montrant que la bande dessinée anglo saxonne peut aussi produire des chefs d'oeuvres littéraires.
Et Moore, dans son intelligence habituelle (le rendant presque agaçant à certains moments) ne se veut pas révolutionnaire ou méprisant à l'égard du passé, tout au contraire, il lui rend hommage.

Le Pulps est sans être sans cesse présent bien là, que ce soit sur le twist finale, l'utilisation assez amusante des scientifiques, la présence d'une terrible île mystérieuse ou encore dans la transformation du personnage de Manhattan.

Gibbons suit le chemin tracé par le scénariste en utilisant comme à son habitude un jeu de couleur extrêmement "flashy" alternant les rouges bordeaux et les oranges fluos sans dénaturer les tableaux mis en avant.

La formidable scène sur Mars est d'ailleurs tout à fait dans cette ambiance "fivties", à une époque où Mars, Neptune ou Vénus étaient des planètes exotiques, luxuriantes ou chaotiques pouvant abriter des formes de vies très différentes et des architectures grandiloquentes dans l'imaginaire collectif et dans l'industrie littéraire populaire américaine.



Il n'y a pas que le pulps en références puisque l'histoire du comic book est aussi retranscrit au travers de la mise en abîme "pirate" du roman, toujours dans un style oldies.

Il est d'ailleurs à noter que Gibbons est géomètre de formation. Moore, exploitant fort souvent avec rigueur les talents spécifiques de ses collègues (Un certain Jh Williams 3 notamment sur Promethea) ne va pas laisser côté de cela. C'est ainsi que, que ce soit sur les formes de cases (Strictement rigides, sans éclatement sur des variations allant de 9 cases par pages à 1) offrant une forme stricte aux évasions temporelles de Moore (et les rendant claire). Ou que ce soit sur l'architecture des villes ou même de la cité marsienne de Manhattan.

On assiste à l'utilisation magnifiée d'une spécificité de l'artiste par le scénariste. Une de plus ...

Mais ce n’était pas la première rencontre entre les deux titans, quelques années auparavant, enfin un an auparavant, ils s’étaient déjà alliés pour faire le Superman Annual 11. Ces numéros particuliers sont en général l'occasion de faire des numéros hors-contexte, particuliers et des "stand alone" permettant une liberté impossible dans le stricte cadre de la continuité directe. Même si en l'occurrence ce récit ne s'en détache bien évidemment pas, c'est une référence que DC n'aime pas beaucoup au récit du même Moore sur l'Homme d'Acier : "The Man of Tomorrow".



Dans ce numéro Superman et d’autres membres de la JLA tels que Wonder Woman et Batman se trouvaient confrontés à Mongul, un alien tyrannique doté d’une arme terrible : Black Mercy. Cette plante, il l’a utilisé contre Superman , qu’il entretient dans un coma artificiel. Celui-ci plongé dans un long sommeil, se retrouve face à ses plus beaux rêves, un monde dans lequel il n'aurait pas quitté Krypton, planète toujours en vie, un monde dans lequel il a des semblables mais très vite cette "réalité" idyllique se révèlera catastrophique.

Les dessins ont une fois de plus beaucoup d’importance, alors que l’on est habitué avec Superman à des histoires héroïques, emplies d’espoir et de lumière en raison du Super-héros quasi divin et solaire qu’est Superman , nous nous retrouvons face à une œuvre extrêmement noire, pessimiste, poignante et ... Moorienne.

Kandor, la capitale de Krypton , est présentée sous un voile que l’on ignorait, la vie de Superman qui devait se révéler parfaite sur sa planète natale est extrêmement mauvaise, le désespoir se trouve à chaque page, et le jeu d’ombres imprimé à cette histoire ne fait que nous cloisonner dans ce contenu extrêmement déstabilisant dans une aventure de l’Homme d’Acier. Un travail anxiogène qui malgré tout nous permet de voir le potentiel extraordinaire qu'a un héros extrêmement utilisé et à la limite de l'objet en la personne de Superman .



Le costume est plus sombre, ses traits le présentent épuisé, fatigué, abattu et la Trinité, symbole même du superhéroïsme de chez DC est en proie aux doutes alors que son meilleur membre est dans une mauvaise passe, nous ne sommes plus dans un monde de bisounours, image volontairement entretenue par ceux qui ne connaissent pas les comics, cette image stéréotypée se retrouve étiolée et détruite par l'imagination et l'intelligence de deux génies.

L'histoire a eu un tel retentissement et impact qu'il a été intégré dans le DC Animated Universe.




Actuellement, le scénariste se fait beaucoup moins présent sur la scène active des comic books tandis que le dessinateur fait souvent des covers de comic books DC depuis les années 2005 et Infinite Crisis, plus récemment il a collaboré pour le magasine Wednesday Comics qui sera d'ailleurs prochainement édité en Absolute par Panini.

Suis-je le seul à attendre avec impatience le retour du Duo Magique ?




On vous en a déjà parlé, Leto est vraiment fan du bonhomme, pour débuter cette rubrique du bon pied on va vous parler de Jonathan Hickman.
Même si carrière n'a débuté qu'il y a quelques années, Hickman est un auteur qui est monté très vite et qui ne semble pas près de s'arrêter. Après deux ans chez Marvel, il intègre les Architects, les cinq scénaristes principaux de la maison des idées (qui a dit que les bons scénaristes Marvel se comptait sur les doigts de la main?).
Petite présentation de ce prodige tardif.

Ses débuts sont pour le moins non-conventionnels. En 2005, il participe au premier concours Comic Book Idol organisé par le site anglo-saxon de référence des comics: CBR. Basé sur le concept d' American Idol (la nouvelle star), il s'agit d'une succession d'épreuves soumises aux critiques d'un jury de professionnels, et aux réactions des fans sur Internet.
Blasé par son Ancien travail, en pleine crise de la trentaine, il s'inscrit sans grande conviction pour échouer en finale.



Une de ses forces majeures est d'être scénariste ET dessinateur. Même s'il ne portera pas toujours ces deux casquettes, cela lui permet de produire certains travaux de A à Z.

Image repère son travail et lui laisse carte blanche pour une mini-série.
Cela donnera The Nighly News, un succès critique et public.



C'est une oeuvre politique et engagée sur les effets pervers de la médiatisation. Il y raconte l'histoire d'un homme dont la vie a été brisée injustement par les médias et qui cherche à se venger en parallèle d'une intrigue centré sur une secte.
Des thèmes d'actualité seront au coeur de son travail chez Image. Même s'il n'est pas aussi engagé qu'un Warren Ellis, il aborde des sujets qui l'interpelle pour amener une réflexion chez ses lecteurs. Il enchaînera avec Pax Romana, l'histoire d'une milice envoyée du futur par le vatican afin de changer l'Histoire (avec un grand H cette fois-ci) et plus récemment Transhuman, une sorte de faux documentaire futuriste sur la création d'hommes génétiquement parfait et des entreprises qui se battent pour les fabriquer.
Une autre de ses séries pour Image est Red Mass for Mars ou il revisite le symbole du Superman et de sa conscience en mettant en scène Mars, le plus grand super-héros hésitant à sauver le monde d'une nouvelle catastrophe parce que les humains ne le méritent pas.

S'il ne dessine pas toutes ses séries chez Image, il en réalise en tout cas à chaque fois les couvertures et leur donnent un style très graphique proche de l'abstrait.



À côté de cela, il participe au Season Pilot de Top Cow en 2008.
Chaque année, l'éditeur propose 5 premiers épisodes de nouvelles séries écrites par des auteurs reconnus. Il s'agit surtout d'un exercice de style pour des auteurs qui ne travaillent en général pas sur leurs propres créations. Hickman collaborera avec le dessinateur Kenneth Rocafort sur The Core, qui raconte l'histoire de ce lieu, berceau du monde et centre de l'univers ou le premier humain va rencontrer un extra-terrestre et défendre son espèce.
Ici, Hickman fait un lien avec la situation politiques au moyen-orient.



À ce moment, il n'a jamais travaillé sur des super-héros bien qu'il ait exprimé très rapidement son souhait de le faire.
Marvel le recrute alors et lui offre la franchise des Quatre Fantastiques qui n'intéresse plus grand monde depuis plusieurs années car leurs scripts ne parviennent pas à évoluer.
Très inspiré par sa vie familiale qu'il évoque parfois en interviews, il va rajouter un aspect plus personnel au titre.
Il reprend leur histoire au moment du Dark Reign. Bendis a posé des bases qu'il doit suivre mais on ne saura que plus tard que Hickman a prévu tout son run dès son arrivée. Lors d'une des "retraites créatives" des scénaristes, il explique le cheminement qui amènera à la mort d'un des Quatre.

Quand la série reprend au numéro #570, il met en place des relations entre les membres de l'équipe et la famille Richards. Le lancement est lent et il faut du temps aux fans pour accepter cette nouvelle trame. Après plusieurs numéros, il a réussi le pari de rendre les Quatre Fantastiques agréable à lire, pour finir en apothéose par le #587 qui réduit l'équipe à trois membres.



Suite à cet évènement, Fantastic Four s'arrête en Janvier 2011 et devient Future Fondation en Mars. Hickman est toujours aux commandes.

En plus de cette partie de l'univers Marvel, il écrit deux autres séries. L'une est née durant Secret Invasion, en collaboration avec Brian Michael Bendis: Secret Warriors. Le récit de l'équipe menée par Nick Fury au moment de Secret Invasion et qui continuera jusqu'à la fin du Dark Reign.
L'autre a débuté il y a peu et retrace l'histoire du SHIELD depuis sa création dans l'ancienne Égypte. On retrouve le thème de l'Histoire abordé auparavant dans Pax Romana. Une suite est actuellement en cours de parution et continue d'explorer le passé de l'organisation.




Vu la rapidité de son ascension et le regain d'intérêt qu'il a apporter aux FF, Marvel a récemment décidé de lui confier l'avenir de la gamme Ultimate avec deux des quatre nouvelles séries. La première est la série phare: Ultumate Comics: Ultimates et l'autre est une mini centrée sur un personnage: Ultimate Comics: Hawkeye.
C'est une grande responsabilité que de donner ainsi à un nouvel artiste les rennes d'un univers en perdition.



Ces numéros sont sortis sont blisters pour symboliser le renouveau de cet univers. Pari réussi au moment de la rédaction de cet article, le #1 de Ultimates est sorti et Hickman a su redonner un soufre à l'univers. Les ennemis semblent vraiment menaçants et cela devrait durer sur de nombreux numéros.

En plus de cela, une nouvelle mini-série de quatre numéros est prévue chez Image pour Juillet: The Red Wing. Nick Pitarra assurera les dessins de ce qui sera la première partie du projet PLUS d'Hickman dont il assurera ensuite entièrement la suite avec Feel Better Now.
Le scénario suivra les meilleurs pilotes de chasse du monde dans un futur ou ils devront également apprendre à naviguer dans le temps…



Après la lecture de nombreuses interviews, il est évident que Jonathan Hickman ne semble pas avoir pris la grosse tête avec le succès. C'est d'ailleurs sa plus grande force à opposer aux autres auteurs. Il n'a aucune prétention, et écrit parce que cela lui plait. Il est encore jeune (dans le métier) et possède donc un recul que certains scénaristes n'ont pas. Il y a peu, il n'était qu'un fan et souhaite raconter les histoires qu'il aimerait lire.
Il ne cherche pas à choquer, ou à bouleverser les mondes qu'il a entre les mains. Mais il sait ou il veut aller quand il écrit. il espère qu'en le lisant, les lecteurs identifient son style et sa narration.

Nous, on espère juste qu'il continuera comme ça parce que jusque là, c'est un sans faute.




Pour bien finir ce premier numéro de ComicBack Stage, je voudrais mettre en avant tout le talent d'un dessinateur bien connu des Marveliens : Monsieur Chris Bachalo. Né en 1965, cet artiste américain a débuté par Sandman #12 (rien que ça !) de Gaiman puis The Shade. Il a alors rejoint les X-Men et n'a plus quitté Marvel depuis. Ce gars-là a tout dessiné comme vous allez le voir et j'apprécie tout particulièrement le coté cartoon de ses dessins qui restent toutefois dans le genre réaliste. On ressent quand même une certaine bestialité dans son coup de crayon et il arrive à insuffler du dynamisme dans ses planches comme personne. Voici donc un aperçu de son talent.

X-Men :














Divers :







Partagez cet article !
Ça peut vous intéresser
[Sorties Comics] Vendredi 29 Mars

[Sorties Comics] Vendredi 29 Mars

29 Mars 2024

Qu'avez-vous prévu d'acheter ?

[Sorties Comics] Mercredi 27 Mars

[Sorties Comics] Mercredi 27 Mars

27 Mars 2024

Qu'avez-vous prévu d'acheter ?

[Sorties Comics] Vendredi 22 Mars

[Sorties Comics] Vendredi 22 Mars

22 Mars 2024

Qu'avez-vous prévu d'acheter ?

  • Khesistos
    Khesistos

    il y a 13 ans

    Certainement la rubrique qui manquait à MDCU. Plus de place pour les auteurs dessinateurs. Il y en a trop qui sont cités par les fans mais que je ne connais pas.

  • Guillaume
    Guillaume

    il y a 13 ans

    Merci pour ce petit focus sur Hickman qui est aussi mon auteur préféré actuellement ! Faut vraiment que je m'intéresse à ce qu'il a fait en Indé mais j'ai pas le temps quoi... The Red Wing ca a l'air vraiment pas mal, je crois que c'est le Doc qui m'en avait rapidement parler. En TPB ca se présente comment ? Sinon globalement, j'aime pas trop le style de Bachalo mais faut avouer que sur la galerie proposée par Leto, il n'y a pas grand chose à redire !

  • FitzBDnetNation
    FitzBDnetNation - Rédacteur de l'article

    il y a 13 ans

    Ça se présente pas cher: http://www.bookdepository.com/search?searchRefined=true&searchTerm=jonathan+hickman&searchSortBy=popularity&category=2633&format=1&page=1&searchAddedTerm=image&submit=Go

  • Guillaume
    Guillaume

    il y a 13 ans

    OK merci Fitz, je vais surement me prendre Pax Romana ! Et j'attendrais la sortie de Red Wing en TPB !

  • FitzBDnetNation
    FitzBDnetNation - Rédacteur de l'article

    il y a 13 ans

    prends plutôt The Nightly News entre ces quatre là. Je n'ai pas tout lu mais c'est le meilleur selon les fans et critiques.

  • Doc'
    Doc'

    il y a 13 ans

    En fait, The Red Wing tout dépend de son dernier numéro (que je n'ai pas encore lu) et qui décidera si l'histoire vaut le coup ou pas.

  • Noob69
    Noob69

    il y a 13 ans

    Je n'avais pas eut le temps de lire ce comic back stage. C'est une très bonne idée. Et la galerie de fin d'article... juste parfaite, merci à vous ;)