[Interview] Xavier Lancel : rédac chef de Scarce

[Interview] Xavier Lancel : rédac chef de Scarce
Bonjour Xavier, est-ce que tu peux te présenter et également expliquer ton parcours ou ton histoire avec les comics ?

Bonjour, je suis Xavier Lancel, 38 ans. Je travaille pour Scarce depuis 1999. D'abord en tant que simple rédacteur puis comme président de l'association Saga qui publie le magazine et enfin comme rédacteur en chef..




J'ai commencé les comics parce que mes frères lisaient Strange, Nova et tous les autres magazines de cette époque. Ils en avaient un coffre plein et j'ai du commencer vers mes 6 ans. Alors qu'ils ont arrêté pendant leur adolescence, moi j'ai continué et cela jusqu'au début des années 90.

Là, j'ai arrêté pendant une petite dizaine d'année par manque d'intérêt. En 93/94, j'ai découvert Scarce et je lisais la revue régulièrement alors que je ne lisais plus de comics. Surtout parce que je la trouvais intéressante.
Puis quand j'ai repris vers 1998, j'ai surtout fait de la VO et petit à petit, je me suis dis : pourquoi je ne proposerais pas des articles ?
J'ai envoyé par la poste deux articles sur lesquels j'avais passé une centaine d'heures environ, enfin beaucoup trop de temps et ils sont finalement passés et j'ai continué comme ça pendant quelques temps.
Je faisais aussi de la traduction d'interviews et je fournissais des illustrations en scannant les comics que j'avais (parce que ma collection commençait à bien s'étoffer). Je relisais également les articles et j'ai fini par écrire des éditos, qui sont tous signés Jerry Perry Junior. Et finalement, ça m'a amené à reprendre le magazine quand il a traversé une période difficile il y a quelques temps.

Parlons-en justement du magazine et de son histoire, difficile ou pas. Comment a-t-il débuté ?

Alors, tout a commencé en 1981. Quelques fans de comics s'étaient réunis pour faire un dictionnaire des super-héros. Le projet a avorté mais lors d'un pèlerinage comics à Londres, certains de ses fans ont décidé de faire un fanzine consacré aux comics.
Ces trois personnes étaient Jean-Paul Jennequin, Yvan Marie et Frédéric Blayo.
Il y avait déjà eu des tentatives, notamment avec Galador dont faisait partie Yvan Marie.
Se sont ensuite rajoutés Dominique Poncelet et Laurent Seizelet.
Le premier numéro est sorti en 83. 44 pages en noir et blanc entièrement tapées à la machine. 500 exemplaires ont été tirés et distribués dans des librairies parisiennes, les seules à proposer de la VO à ce moment-là.
Les premiers numéros étaient très polémiques, voir agressifs. C'était un ton vraiment fanzine mais cela s'est adouci ensuite, notamment parce qu'on a noué des liens avec des artistes, ce qui nous permettait de mieux les comprendre. Cela ne nous empêche pas d'être toujours parfois critique dans nos interviews ou dans nos articles.


La couverture de Scarce #1



La magazine était trimestriel et est sorti jusqu'au numéro 7 où des dissensions sont apparues entre les rédacteurs. Certains voulaient que le magazine soit plus soigné, plus joli avec de la couleur notamment quitte à ne plus paraitre régulièrement. Les autres voulaient avant tout que le contenu soit bon et que le magazine sorte tous les trois mois.
Finalement, la première solution s'est faite et le magazine est sorti en couleurs avec un prix passant de 20 à 40 francs. Cette transition étant trop brutale, les ventes ont été mauvaises et en conséquence, personne n'a voulu travailler sur le prochain.
Après un an de hiatus, Jean-Paul Jennequin et Yvan Marie ont quand même décidé de relancer la machine et le magazine est ensuite paru tous les trois mois à partir de là et pendant 15 ans.

Les problèmes sont un peu revenus à partir de 2000 et jusqu'en 2007. Le rythme de parution s'est énormément réduit. Il y a même eu un numéro par an à certains moments. Le 70 est sorti un an après le 68 (il n'y a pas eu de 69 mais on y reviendra plus tard) qui était aussi sorti presque un an après le 67.

Olivier Thierry, devenu rédacteur en chef au numéro 53, m'avait proposé de devenir le président administratif, mais ce n'était vraiment qu'un titre officiel. Quand finalement, il s'est lancé dans Zoo, je lui ai dit que j'étais motivé pour reprendre le magazine et m'investir plus et j'ai donc récupéré le bébé.


Scarce #27



Depuis, on est censé être trimestriel mais on a un peu de mal à tenir la cadence mais on tourne à peu près à trois numéros par an.

Et comment ça se passe alors au niveau de l'équipe actuellement. Vous êtes combien ?

On a un coeur de rédacteurs qui écrit à chaque numéro. Cela doit faire environ 10 personnes puis les rédacteurs occasionnels font monter le chiffre à une grosse vingtaine je pense.
Mais la situation est assez compliquée en ce moment parce que les "anciens" rédacteurs ne proposent plus d'articles d'eux-mêmes. Cela n'empêche pas certains de revenir comme Jean-Paul Jennequin qui va écrire pour le prochain numéro alors que cela doit faire 15 ans qu'il n'a rien proposé. C'était quand même un des fondateurs.
Donc on essai d'apporter du sang neuf pour re-dynamiser le magazine.

Vous communiquez par mail ou vous vous voyez lors de réunions ?

Au départ, la rédaction était à Paris. Sans internet, tout se faisait par courrier. Mais depuis que j'ai repris, on a des rédacteurs partout en France même si j'habite personnellement à Lyon.

Comment se passe la préparation d'un numéro ?

Cela dépend. Les rédacteurs peuvent choisir leurs propres sujets plusieurs mois à l'avance. Une fois le sujet choisi, on demande qui veut participer et en fonction des réponses, on répartir le travail.
C'est donnant donnant pour les articles. Si un rédacteur propose un article, il s'engage aussi en retour à travailler sur des séries qui ne le passionnent pas si jamais on a besoin d'aide.

Je ne refuse pratiquement jamais d'articles. Sauf quand c'est un sujet qu'on a déjà traité. Il y a tellement d'artistes et de séries qui mériteraient qu'on parle d'eux. Par exemple, nous n'avons encore jamais rien fait sur Steve Ditko, c'est quand même un comble en 25 ans de publications. Mais on essaye de mettre en lumière des artistes dont on ne parle plus beaucoup.

Pour le dernier numéro d'ailleurs, je souhaitais faire un sujet sur Ernie Colon depuis que j'avais repris Scarce. À 80 ans, il dessine toujours plus de 160 pages par an !
Peu de gens ont répondu pour participer à l'écriture : j'ai donc rédigé la grande partie des 40 pages du dossier. J'ai acheté le plus de ses titres possible pour être capable de parler et échanger légitimement avec lui. On a donc le dossier et une interview exclusive uniquement sur Ernie Colon.

Le reste des articles, c'est un fond qu'on met ou enlève selon la place disponible. On a plusieurs rubriques dont "Point d'encrage" de Philippe Cordier, qui met en avant un encreur et son travail. Au prochain numéro commencera aussi une rubrique sur la bande dessinée anglo-saxonne.

Comment se passe la prise de contacts avec les artistes ? Et comment se font les interviews ?

On passe par Facebook, ou le site personnel de l'artiste. C'est le plus simple et le plus direct. Internet est un formidable outil pour ça. Mais souvent, on saute de contact en contact.
Pour Colon, on a su que ça allait se faire quand Mauricet, qui a dessiné la couverture du numéro #71, m'a dit qu'il avait travaillé avec lui par le passé et qu'il avait son mail personnel. En plus, quelques mois plus tard, j'ai appris que Terry Austin, qu'on venait d'interviewer était aussi un grand fan de Colon et qu'il avait des dizaines de planches de lui. Donc voilà, on a récupéré le mail et le bouche à oreille l'a mis en confiance.


Scarce #74, centré sur Mike Carey


Les interviews ensuite, je préfère les faire en vrai, en face à face à des conventions ou des évènements spéciaux mais cela se fait surtout par mails. Et chaque échange est différent selon les artistes.
Personnellement, je commence par envoyer 2/3 questions sur lesquelles je pense pouvoir enchaîner plus tard. Mike Carey écrivait de longues réponses qui me permettaient d'enchaîner naturellement, comme pour une conversation normale. Avec Ernie colon, ça a été beaucoup plus lapidaire et sec. Il répondait parfois en une phrase et c'est arrivé qu'on ne s'échange plus de mails pendant un mois et ensuite qu'on reprenne.

Vous avez une approche très spécialisée, voir professionnelle dans le choix des sujets et le traitement. C'est un choix délibéré ?

Oui, ça l'est. Surtout depuis que j'ai repris la revue. Avant, on avait des sujets plus mainstreams mais j'ai remarqué que mettre par exemple Batman en couverture n'influence en rien sur le nombre de ventes. Partant de ce constat, autant prendre des sujets inédits et peu communs pour ne pas faire pareil que les sites d'informations qui en plus bénéficient de l'instantanéité. Ernie Colon n'a eu que deux interviews tout au long de sa carrière et je défis quiconque de trouver une bibliographie complète de son travail, même sur le net.

On prend des artistes qui justifient un achat de la part d'un lectorat déjà érudit et qui veut en savoir plus. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne fait que dans l'ancien. Tim Fish dont on parle dans le numéro qui sort est un artiste moderne.

Des grands noms de l'édition et du milieu du comics ont participé ou participent encore au magazine : Thierry Mornet, Jean-Marc Lainé, Jean-Paul Jennequin, etc. Ça fait quoi d'être à la tête d'une institution comme Scarce ?

C'est vrai que la plupart de nos rédacteurs ont maintenant des postes dans l'édition voir même dans l'édition de comics. Scarce sert un peu de pied à l'étrier pour se faire une place dans ce microcosme. À force de rencontrer les artistes, certains se sont fait un nom comme Thierry qui gère maintenant la ligne comics "contrebande" chez Delcourt. En plus, il continue à écrire pour nous, tout comme Jean-Marc et beaucoup d'autres.

À combien d'exemplaires se vend le magazine est comment est-il distribué ?

Au lancement, il était tiré à 500 exemplaires. C'est monté jusqu'à 1000 voir 1100 à la meilleure période. Quand j'ai repris le magazine, on tournait vers les 900/950 mais cela me semblait beaucoup donc on est descendu à 750. Mais les finances étaient trop justes et depuis le numéro 73, on ne fait pratiquement plus qu'à la vente, on évite de trop en imprimer. En 6 mois, le stock est épuisé mais on peut en réimprimer grâce au contrat avec notre imprimeur. Et puis, ça créer de la demande, c'est pas plus mal.
On passait par un distributeur pour le vendre dans les boutiques spécialisées mais la marge (très raisonnable) qu'il prenait dépassait la marge qui nous permettait d'être rentable donc on a dû le distribuer nous-mêmes. J'ai reconstruis un réseau de revendeurs chez qui je mets le magazine en dépot-vente. C'est à dire que j'envoie le magazine et que je facture seulement ceux qui ont été vendus quand le numéro d'après sort.

On doit être à une trentaine de points de vente maintenant et on continue d'en rajouter à chaque numéro. En plus, ça permet d'avoir une vraie relation avec les vendeurs et on a des retours sur les numéros qui ont plu et ceux qui se sont bien vendus.

Le magazine vit uniquement des ventes ?

Le magazine survit déjà difficilement. Et pourtant personne n'est payé chez Scarce. Les rédacteurs font ça bénévolement, sur leur propre temps libre. Même les artistes qui signent les couvertures et qui sont parfois des gens reconnus font ça gracieusement.
On a quelques pages de pubs mais qui ne sont vraiment pas chères et qui ne rapportent qu'une infime partie des recettes. Donc oui, ce sont les ventes qui nous font vivre et permettent de sortir le numéro suivant.

En fait, à cause de la parution erratique du magazine au début des années 2000, on a perdu le numéro de commission paritaire et l'aide du CNL. On a donc revu le format pour qu'il soit moins cher à imprimer. On passe aussi à un magazine en dos piqué avec le 77. En plus, on ne doit pas dépasser les 250 grammes car sinon on sortirait des envois économiques de la Poste et on deviendrait perdant sur les frais de port

Donc pour le moment, on se débrouille et on se démène pour récupérer ce numéro de commission et le reste pour être plus tranquille à long terme.

Et vous mettez en place une communication vers les lecteurs ?

Non pas vraiment. On avait un courrier des lecteurs dans les anciens numéros mais on l'a arrêté. On se concentre d'abord à remettre le magazine à flots avant de pouvoir renouer des liens avec les lecteurs.

Quel est le programme du magazine qui sort ces jours-ci?


Scarce #77



Les deux tiers du magazine sont consacrés au dossier sur Ernie Colon avec une rétrospective quasi-exhaustive de toute sa carrière.
Il a commencé en dessinant Casper et Richie Rich pendant 25 ans avant de passer chez Marvel et DC entre autres dans les années 80. Il a beaucoup crée chez eux et a même développé ses propres graphic novel, Médusa Chain et Ax en ayant carte blanche, une rareté !
Pendant le crash du milieu dans les années 90, comme beaucoup de monde, il n'a plus été sollicité. Il a survécu avec des petits projets à gauche à droite.
Puis tout est reparti dans les années 2000 avec l'adaptation en comics du rapport sur les attaques du 11 Septembre. Le succès s'est surtout ressenti dans le milieu journalistique plus que dans celui du comics. Il s'est lancé ensuite dans des biographies à caractère pédagogique, ce qui représente un peu une nouvelle sorte de comics. Belin va sortir en France le volume consacré à Anne Franck, qui ne se focalise pas uniquement sur le journal mais aussi sur ce qui s'est passé avant et après son écriture.

Le deuxième sujet important est consacré à Tim Fish. C'est un auteur que j'ai rencontré à Angoulême un peu par hasard. Je tenais le stand de Scarce et j'ai vu un homme passer avec sur son badge marqué Tim Fish. Je me suis dit: "mais je le connais" et je lui ai sauté dessus alors qu'il était là en simple visiteur.
Je lui ai proposé de venir à notre stand et de dessiner un peu et finalement, vu qu'il était mal logé en dehors du centre-ville, il a passé le reste du festival avec nous.
Depuis, chaque année, il revient à Angoulême et anime des rencontres avec des auteurs de BDs à caractère LGBT (lesbien, gay, bisexuel, transexuel).


Tim Fish et Xavier


En fait, il fait des comics de romances gay à la sauce des années 50 mais avec un trait très cartoony. Il est très influencé par les Archie Comics mais ses dessins se rapprochent de ceux d'un Erik Larsen ou d'un Darwyn Cooke.

Enfin voila, on a lié une vraie relation d'amitié et je trouvais ses comics de qualité même avant de le rencontrer donc il était temps de le mettre un peu en avant.

Et bien sûr, en plus de cela, on a les rubriques habituelles et un un article sur Mister A et un autre sur Black Knight. Quand je parlais du fond d'article, celui-là en fait partie. On devait le sortir il y a deux numéros mais on l'a repoussé plusieurs fois par manque de place.

Comment peut-on se procurer Scarce ?

Il y a plusieurs façons. D'abord en boutique, si elles font partie du réseau partenaire.
Sinon en commandant directement à l'association. Et c'est plus intéressant de faire comme cela car en boutique, cela vous coutera 9€ tandis qu'en commandant, ce sera 7,50€ frais de ports compris.
En plus si vous vous abonnez, le prix du magazine tombe à 6,75€.
Et on possède aussi un certains nombres d'anciens numéros dans notre stock.

Quels vont être les sujets des prochains numéros ?

Il faut savoir qu'on essaie de respecter un schéma dans les sujets abordés. En partant du principe que 4 numéros sortent par an. Un dossier est consacré à un auteur spécifique (comme Ernie Colon pour celui-ci). Un autre sur une ligne ou un label. Un troisième sur une vieille série sortie en France mais dont la parution s'est arrêtée. Pour le dernier, on se donne le choix d'un thème libre.

Donc pour les prochains, on a en projet un dossier sur la légion des super-héros. Un sur Superman , on a jamais fait un article sur Superman depuis la naissance du magazine. Mais c'est tellement énorme que cela va s'étaler sans doute sur plusieurs numéros.
On va aussi parler de Power Pack. Et côté auteur, on parlera de Jerry Bingham qui a entre autre dessiné Son of the Demon où Batman conçoit son enfant avec Talia . Il est récemment revenu sur un récit dans un numéro de DC Retroactive.
Pour les éditeurs, on voulait parler de Crossgen depuis longtemps et le label est revenu d'actualité grâce à Marvel qui l'a relancé donc on y va.

Il y a des petites histoires, ou des anecdotes qui ont accompagnés la vie du magazine ?

Bien sur ! Le numéro 69 est la meilleure.
Avant que je n'arrive dans le magazine. Il y avait un projet pas très sérieux, lancé d'abord comme une blague dans le courrier des lecteurs qui prévoyait de faire du numéro 69 un numéro spécial centré sur la vie sexuelle des super-héros. Mais Olivier Thierry a décidé consciemment de passer du 68 au 70 quand le moment est arrivé. Et il a fait croire aux lecteurs qu'il était bel et bien sorti. Dans le 70, une fausse couverture expliquait qu'on pouvait le commander, etc. Le coup était bien monté donc.
Sauf que la parution était trop erratique et que les lecteurs ont voulu se le procurer et n'ont pas compris. En plus, ça a foutu un gros bordel dans les abonnements donc l'effet a été un peu râté.
Par contre, on a toujours en projet de faire ce numéro spécial sexe. Il sortira en hors-série totalement hors abonnement.

Scarce a aussi eu un petit frère au début des années 90 : Mangazone. Comme son nom l'indique, c'était un magazine dédié à la bande dessinée asiatique car certains rédacteurs ont commencé à s'y intéresser. Mais cet intérêt n'a pas vraiment duré et après une petite dizaine de numéro ce fut fini.




On a aussi tenté l'aventure de l'édition de BD avec : "Le tour des Crocs", un album composé de récit courts sur le théme des vampires. Ca n'a pas été un franc-succès mais on était très content de mettre en avant certains dessinateurs qui sont presque tous passés pro depuis.

Et comment s'annonce le futur de Scarce? Vous avez d'autres projets?

Oui, on va sortir une version annuelle appelée SCARCE INTERVIEWS qui reprendra les entretiens faits avec les artistes en anglais dans le texte. Le premier numéro sera présenté en avant-première à la New-York Comic Con de 2012.
On complètera avec les rubriques comme point d'encrage et aussi certaines bibliographies.

Nous allons aussi débuter une réédition des anciens volumes remaquettés, réillustrés et updatés. On va faire le chronologiquement et par thème, le premier volume devrait donc reprendre un contenu sélectionné des Scarce 1 à 6.

Enfin, une rubrique boutique dans scarce va ouvrir. Elle permettra aux lecteurs d'acheter des comics autopubliés d'auteurs en relation avec le sommaire de nos numéros. Avec, par exemple, Trust/Truth de Tim Fish.


Scarce #77 est disponible depuis quelques jours auprés de l'Association SAGA (10 rue Bugeaud 69006 LYON) et dans quelques jours dans les bonnes boutiques.

Merci à Xavier pour sa gentillesse et sa disponibilité. Si les comics vous passionnent et si vous voulez creuser le sujet et découvrir de nouvelles choses. Scarce est une revue de passionnés pour des passionnés. N'hésitez pas à vous le procurer.
Pour ceux qui feront le déplacement à Lille, Xavier sera présent et de nombreux numéros seront disponibles à la vente.
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  • Khesistos
    Khesistos

    il y a 13 ans

    Je connaissais pas ce magazine Oo. je vais essayer de m'y intéresser.

  • Leto
    Leto

    il y a 13 ans

    Je viens de prendre une claque professionnel. Moi qui pensait que c'était chaud de bosser sur MDCU...Merci Xavier, tu m'a fait réaliser bien des trucs ! Bonne chance pour la suite et merci pour avoir paver la voie à gens comme nous. Et Fitz ça c'est un article !

  • alecs
    alecs

    il y a 13 ans

    Itv tres tres interessante ! On est loin d'imagine qu'entreprendre une aventure comme ça soit si complexe. Un grand respect en tout cas de n'avoir rien laché ! Je ne connaissais pas et j'irais avec plaisir feuilleter a lille

  • Doc'
    Doc'

    il y a 13 ans

    Il a l'air génial le mag

  • antoine
    antoine

    il y a 12 ans

    Bonjour, `J'ai commencé à scanner les numéros de Galador sur http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=39541&page=1 si cela interesse quelqu'un. Amicalement, Antoine